Des arguments qui font sourire chez Moneo et Resto Flash, convaincus que
les quatre opérateurs historiques cherchent à gagner du tempset à
verrouiller le marchéavant de lancer leur propre offre. Tous deux
assurent avoir obtenu un feu vert tacite des autorités. Le premier
lancera fin janvier un titre sur carte à puce, tandis que le second
commercialise le sien sur smartphone depuis septembre déjà.Bon gré mal
gré, Edenred, Chèque Déjeuner, Sodexo et Natixis devraient leur emboîter
le pas sitôt les textes de loi modifiés. La plupart ont d'ailleurs déjà
une solide expérience dans le domaine du titre numérique, grâce à leur
implantation dans des pays comme le Mexique, la Belgique ou le Brésil.
"Notre objectif, c'est de titres dématérialisés d'ici à . Nous étions à
fin ", affirme Laurent Delmas, directeur général d'Edenred. Polo Lacoste
Polo LacosteMais cette transition n'en bouscule pas moins leur modèle
économique. Avec la transmission électronique des informations, le délai
entre la vente des titres aux entreprises et le remboursement des
restaurateurs va se réduirede trente jours à quarantehuit heures,
estimeton chez Moneo , ce qui diminue mécaniquement le montant de la
trésorerie que les opérateurs peuvent faire fructifier.C'est également
la fin des revenus liés aux titres perdus. Or ces deux postes
représentent chacun du chiffre d'affaires pour Edenred (un peu plus de
milliard d'euros dans le monde, tous services prépayés confondus).Pour
équilibrer leurs comptes, tous prévoient de développer des services
associés à la carte dont les revenus s'ajouteront aux commissions. "Il
n'y aura finalement aucune différence notable de rentabilité entre le
papier et la carte à puce", estime Denis Machuel, responsable de la
division chargée des titresrestaurant chez Sodexo. condition toutefois
de ne pas trop tarder, car l'exploitation du filon a déjà commencé. Lacoste pas cher
Lacoste pas cher "Grâce à notre application pour smartphone, les
utilisateurs peuvent identifier sur une carte les restaurants affiliés,
géolocaliser leurs collègues, noter leurs bonnes adresses ou encore
repérer les promotions offertes par tel ou tel établissement", se
félicite Emmanuel RodriguezMaroto, le patron de Resto Flash.De son côté,
Moneo n'hésite pas à consentir d'importants rabais pour conquérir des
parts de marché : "Alors que la commission payée par le restaurateur à
l'émetteur du titre peut atteindre à du prix du repas, nous visons de
moins", souligne Serge Ragozin, le directeur général.Les deux hommes
connaissent parfaitement leurs concurrents, et vice versa. M.
RodriguezMaroto, qui a fondé Resto Flash en , grâce à l'argent
d'investisseurs du Net, est l'ancien responsable chargé de la
dématérialisation chez Edenred. Et Serge Ragozin n'est autre que
l'exdirecteur général d'Accor Services, l'ancienne filiale du groupe
hôtelier Accor, qui a donné naissance en à Edenred.Dernier détail. Polo Lacoste pas cher
Polo Lacoste pas cherLe décembre, les hérauts du titrerestaurant
n'étaient pas seuls. A leurs côtés, des représentants du secteur
bancaire, "qui ont tout observé sans dire un mot", selon l'un des
participants. Leur présence n'a pas manqué de susciter quelques
interrogations Moneo et Resto Flash ne resteront peutêtre pas très
longtemps les petits derniers.L’accès à la totalité de l’article est
protégé Déjà abonné IdentifiezvousL’accès à la totalité de l’article est
protégé Déjà abonné IdentifiezvousUne cr ation des ann es C'est le
général de Gaulle qui a créé le titrerestaurant par ordonnance, en .
L'idée S'assurer que les ouvriers puissent manger un plat chaud le midi.
Au fil des "trente glorieuses", ces nouveaux chèques sont devenus une
forme d'acquis social.En septembre , les salariés du magasin Apple à
Opéra se sont ainsi battus pour l'obtenir.
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